LingAnthLing
Prix étudiant de cycles supérieurs
Résumés biographiques des membres
À propos
LingAnthLing est un nouveau groupe de la Société Canadienne de l'Anthropologie. Les fonctions du groupe incluent: la facilitation de la colloboration de recherche; l'établissement d'un reseau pour les étudiants du 2ème et 3ème cycle; l'organization des sessions LingAnthLing à la conférence CASCA tous les ans; la circulation des nouvelles de nos recherches et publications; les actions et les interventions dans le domaine public; des prix pour des essais et des thèses des étudiants de 2ème et 3ème cycles, etc. Toute autre suggestion sera la bienvenue.
Vous pouvez nous retrouver aussi sur Facebook: LingAnth Ling.
Liste de courriel
Si vous voulez faire partie de la liste de courriel, s'il vous plaît contactez Alexis BLACK à linganthling@cas-sca.ca
Prix étudiants aux cycles supérieurs
Les étudiants de 2e et 3e cycles en anthropologie qui présentent une communication au congrès annuel de la CASCA sont invités à soumettre leur communication au concours du Prix étudiant du LingAnthLing de la CASCA pour une communication d’un-e étudiant-e en anthropologie linguistique (250$).
Établi en 2016 dans le cadre, ce prix a pour objectif d’encourager les chercheurs émergents en anthropologie linguistique au Canada à faire de la recherche dans une perspective anthropologique sur les enjeux autour du langage et des rapports sociaux linguistiques.
Admissibilité
• Les candidats doivent être inscrits à plein temps dans un programme de maîtrise ou de doctorat en anthropologie dans une université canadienne, ou avoir obtenu leur diplôme de maîtrise ou de doctorat il y a moins que 12 mois.
Critères de sélection
Le comité de sélection recherche des articles qui :
• traitent explicitement d’une question d'anthropologie linguistique et démontrent clairement cette perspective dans le traitement du sujet;
• adoptent un point de vue anthropologique et renvoient vers des écrits pertinents de littérature;
• ne se contentent pas d’une approche descriptive, mais font preuve d’une analyse critique originale.
La communication
• doit être envoyée à Christine Jourdan (<christine.jourdan@concordia.ca>;), membre du LingAnthLing de la CASCA, pour examen par notre jury
• doit être reçue au plus tard le 31 décembre suivant le colloque où elle a été présentée
• ne doit pas dépasser 10 pages
• peut être rédigée en français ou en anglais
• doit inclure un résumé
• doit inclure la mention de l’université, du programme et de l’année d’inscription au programme de l’auteur.
La communication lauréate sera publiée comme article (après évaluation par les paires) dans la revue canadienne d’anthropologie Anthropologica.
Résumés biographiques des membres
Christine Jourdan est professeur d’anthropologie à l’Université Concordia à Montréal. Elle s’intéresse aux théories de changement linguistique et de changement social, à la pidginisation et la créolisation des langues, à la représentation linguistique de la pratique et de la connaissance culturelle, à l’idéologie linguistique, à l’urbanisation dans le Pacifique et aux changements alimentaires au Québec et dans le Pacifique. Elle a publié des livres et des articles sur le Pijin des Iles Salomon, l’urbanisation dans le Pacifique et sur la créolisation socio-culturelle. Elle travaille à un livre sur l’anthropologie des langues pidgins et créoles et à livre sur la l’appropriation culturelle du riz aux Iles Salomon. Elle dirige in projet CRSH sur les transformations dans l’idéologie et les pratiques du prix de la fiancée aux Iles Salomon.
Alexis Black: Je suis doctorante sous la direction de Christine Jourdan à l'Université Concordia à Montréal. J’agis à titre de coordinatrice des communications pour le groupe LingAnthLing. Ma recherche se situe dans le champ de la linguistique et l'anthropologie cognitives : elle examine la façon dont les métaphores fonctionnent lorsqu'elles doivent communiquer l'inconnu et comment elles facilitent la construction des conceptions à la limite de la réalité. J'analyse ce processus en faisant une étude ethnographique et discursive du discours francophone concernant l'existence humaine extra-planétaire. Je considère que le sujet de l’existence extra-planétaire est particulièrement approprié à l'analyse de la relation entre la métaphore, l'imagination, et la réalité car cela reste une expérience inconnue aux humains. Je suis actuellement en train d'écrire un article sur l'usage des métaphores dans des environnements de simulation extra-planétaire (par exemple, The Mars Desert Research Station) et j'ai un article concernant les métaphores dans des avis de décès francophones qui paraitra plus tard cette année dans le Journal des études québécoises.
Christine Schreyer: Ma recherche porte sur la revitalisation et la documentation des langues, le développement de l'orthographe, et l'étude des langues construites. En particulier, mes projets de recherche récents examinent le lien entre la revitalisation des langues et le "stewardship" au Canada (avec la Première Nation du fleuve Taku Tlingit) et la Papouasie-Nouvelle-Guinée (avec des locuteurs du Kala). De plus, j'ai aussi examiné les liens potentiels que pourraient avoir les communautés linguistiques crées avec les communautés qui parlent une langue en voie de disparition et ce que cela pourrait nous dire sur le développement de nouvelles communautés linguistiques et les communautés numériques de fans.
Monica Heller est professeur à l’Ontario Institute for Studies in Education de l'Université de Toronto. Son travail porte sur les changements des idéologies du langage, de la culture et de l'état, avec une attention toute particulière à l’ethnographique du Canada francophone. Elle s'intéresse aux approches politiques et économiques de l'exploration du rôle du langage dans la construction de la différence et de l’inégalité sociales. Sa publication la plus récente est un effort d'équipe: M. Heller, L. Bell, M. Daveluy, M. McLaughlin and H. Noël, 2015, Sustaining the Nation: the Making and Moving of Language and Nation (Oxford University Press). Avec Bonnie McElhinny, elle prepare en ce moment un livre de cours alternatif sur l'anthropologie linguistique pour les presses de l’Université de Toronto. Son projet actuel, soutenu par le CRSH est une approche interdisciplinaire aux mobilités et aux amarrages dans Canada francophone.
Eric Henry: Je suis professeur adjoint au département d'anthropologie de l'Université Sainte-Marie à Halifax, Nouvelle-Écosse, et aussi membre des programmes de linguistique et d'études asiatiques. Ma recherche décrit l'élément linguistique, particulièrement l’attrait pour les langues mondiales, de l'appétit pour la modernisation en Chine. Fondé sur une recherche de terrain à Shenyang, ville du "rustbelt" du Nord-Est, j'examine 1) l'enseignement des langues et 2) le changement dans les styles de codes linguistiques multiples des locuteurs désireux de s’inscrire à l’avant-poste des transformations socioéconomiques de la Chine tout en cultivant des subjectivités transnationales. En ce moment, je prepare un manuscrit sur ce sujet qui s'intitule "The Future Conditional: Building an English-Speaking Society in Northeast China."
Şükran Tipi: Détentrice d’une maîtrise en linguistique (France/Allemagne), Şükran Tipi est arrivée au Québec en 2008 pour travailler d’abord comme recherchiste au Conseil de bande de la Première Nation innue de Mashteuiatsh jusqu’en 2011 et parla suite comme consultante en linguistique jusqu’en 2014. Actuellement, elle est candidate au doctorat en anthropologie à l’Université Laval (codirection Michelle Daveluy/Frédéric Laugrand) et mène un projet de recherche collaborative subventionné par le CRSH (2013-2016) en partenariat avec la communauté de Mashteuiatsh. Dans une perspective intergénérationnelle, ce projet vise à explorer le lien entre langue et territoire par l’analyse des différents modes d’expression du rapport au territoire ancestral utilisés par trois générations de Pekuakamiulnuatsh (Innus du Lac Saint-Jean). Au-delà de ce projet doctoral, ses intérêts de recherche se situent au niveau de la toponymie autochtone, l’anthropologie linguistique, la sauvegarde et la revitalisation des langues autochtones et l’éthique de collaboration et de recherche avec les Premières Nations
Isabelle Violette est professeure adjointe au département d’études françaises à l’Université de Moncton. Détentrice d’un doctorat en sciences du langage de l’Université de Moncton en cotutelle avec l’Université François-Rabelais (2010), ses champs d’intérêt sont les minorités linguistiques, l’immigration, le nationalisme linguistique ainsi que les idéologies linguistiques. Elle s’est principalement consacrée à l’étude des enjeux sociolinguistiques de l’immigration francophone dans la région bilingue de Moncton. Elle prépare présentement une ethnographie critique de la communauté acadienne de Cap-Pelé (N.-B.) portant sur les dynamiques langagières des trajectoires migratoires et des modalités d’intégration de travailleurs étrangers temporaires. Ses travaux de recherche sont notamment publiés dans les revues Anthropologie et Sociétés, Langage et société, Francophonies d’Amérique et dans divers ouvrages collectifs consacrés à la francophonie canadienne.